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La Galerie Falc expose quelques pièces d'une collection privée

Masque kanaga

Peuple dogon, Mali

Le masque facial kanaga tire son nom de l’oiseau qu’il représente (chez les Dogons, l'oiseau est celui qui aurait amené la graine de l'arbre à palme et est donc à l'origine de la vie). Il est surmonté d’une structure en forme de double croix dont les traverses se terminent par de petites planches dirigées vers le haut ou vers le bas (ciel ou terre). Les couleurs – noir et blanc – de la structure s’inspirent de celles de l’oiseau kommolo tebu. La partie qui recouvre le visage est rectangulaire, dotée de grandes fosses oculaires et coupée en deux dans le sens de la hauteur par une fine cloison nasale toute droite.

Le masque kanaga, traditionnellement porté par les membres de la société awa, sort lors des cérémonies du culte des morts (dama). Les danses exécutées avec les masques kanaga, toujours exhibés en assez grand nombre, sont spectaculaires. Les mouvements des danseurs rappellent les gestes du Dieu créateur, Amma.

Maternité « gwandusu »

Peuple bambara, Mali

Statue liée au rituel du Gwan (fête de la fertilité), durant lequel on exhibe des représentations assises de femmes avec enfant pour favoriser la fécondité. Ce type de statue naturaliste se caractérise généralement par un corps sculpté dans un seul bloc, des traits particulièrement raffinés et les tresses typiques des Bambara. Ces statues ont tendance à être plus grandes que la majorité des sculptures bambara.

Bibliographie : Bamana, un art et un savoir vivre au Mali», Museum Rietberg, Zurich, 1987

Masque banda

Peuple baga, Guinée

Masque frontal anthropo-zoomorphe, le banda représente un visage humain scarifié associé à une mâchoire de crocodile, des cornes et des oreilles d'antilope et d’autres éléments pouvant appartenir au caméléon ou au serpent. Ces représentations associent l'homme aux esprits de l'eau et de la forêt.

Le masque banda se porte horizontalement sur la tête et danse en mimant différents mouvements d’animaux au rythme du tambour. Une collerette de fibres végétales dissimule la tête du danseur, dont le corps disparaît derrière des tissus colorés et des franges.

Très puissant, il est utilisé à des fins protectrices : pour protéger les cultivateurs des morsures de serpents, mais aussi pour lutter contre la sorcellerie. Il est sorti dans toutes les occasions de bon augure.
Ce type de masque est un classique de l'art baga.

Masque satimbé

Peuple dogon, Mali

Ce masque facial, typiquement surmonté d’une femme aux bras écartés qui représente Yasigine (littéralement, sœur des masques), sort pour les enterrements et certaines fêtes, notamment celle du Sigui (tous les soixante ans).

Le spécimen présenté ici est authentique et a « dansé ». Il porte  à l'arrière la fameuse tige métallique qui évacue les énergies négatives.

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